-Voilà ! J’ai fini mes exercices enfin !
Et toi Hermann?
-Je suis sur le dernier, j’ai presque fini, j’ai pas le QI de Einstein comme toi mon cher Alain…
-C’est pas toi ho. Ok ! Moi je réponds à mes sms…
Je prends mon téléphone dans mon sac, trois sms reçus,
je l’avais mit en mode silencieux, donc j’ai rien entendu. Le premier sms,
« Gagner des millions en …. », tchrrrr, on connait vos arnaques là
maintenant ça prend plus. Le deuxième sms, « Le soleil s’est uni aux
Etoiles pour te... » hoooo, ces poèmes à deux balles là me donnent
l’urticaire, ça me saoule mais à un point…Troisième sms, « On dit quoi petit ? »
Houuuuu...Habib, c’est Habib. « Petit », c’est un surnom que j’ai
du mal à supporter, même venant de lui, je trouve ça si dégradant. Je lui réponds.
-C’est qui tu appelles comme ça là ? ».
Sa réponse ne se fait pas attendre.
-C’est toi, ou bien de t’appeler ma petite.
J’éclate de rire, j’en suis le premier surpris, mais bon c’est Habib quoi, on peut bien lui concéder ça. Il est si gentil, je sais qu’il dit ça pour rigoler, lui au moins, ce n’est pas comme les autres élèves de la classe qui disent des choses comme ça pour m’insulter et me faire mal. C’est l’ambianceur de la classe, il rigole avec tout le monde, et même avec des « pariâtes » comme moi, il se fiche des préjugés, et de tout ce qu’on peut raconter sur lui. Tous les garçons l’admirent et toutes les filles sont amoureuses de lui, et moi, moi j’en suis dingue.
On continue notre conversation, je n’arrête pas de rire, il est si drôle. Je me rends compte que mon téléphone est déchargé, il vaudrait mieux que je le branche avant qu’il ne s’éteigne. Je cherche mon chargeur dans mon sac…Mince, il est resté dans mon casier à l’école. Mais c’est pas grave, j’ai le même téléphone que Hermann, il n’aura qu’a me passer son chargeur.
-C’est qui tu appelles comme ça là ? ».
Sa réponse ne se fait pas attendre.
-C’est toi, ou bien de t’appeler ma petite.
J’éclate de rire, j’en suis le premier surpris, mais bon c’est Habib quoi, on peut bien lui concéder ça. Il est si gentil, je sais qu’il dit ça pour rigoler, lui au moins, ce n’est pas comme les autres élèves de la classe qui disent des choses comme ça pour m’insulter et me faire mal. C’est l’ambianceur de la classe, il rigole avec tout le monde, et même avec des « pariâtes » comme moi, il se fiche des préjugés, et de tout ce qu’on peut raconter sur lui. Tous les garçons l’admirent et toutes les filles sont amoureuses de lui, et moi, moi j’en suis dingue.
On continue notre conversation, je n’arrête pas de rire, il est si drôle. Je me rends compte que mon téléphone est déchargé, il vaudrait mieux que je le branche avant qu’il ne s’éteigne. Je cherche mon chargeur dans mon sac…Mince, il est resté dans mon casier à l’école. Mais c’est pas grave, j’ai le même téléphone que Hermann, il n’aura qu’a me passer son chargeur.
-Hum ! Alain, c’est qui qui t’envoie message et
puis ça te chatouille comme ça là ?
-Ta bouche là, c’est Habib.
-Tu es fan du jeune là ho, ça sort sur toi comme ça…
-Haaaa ah, faut pas me fatiguer. Tu as fini ??
-Oui ho, j’ai fini, je m’en vais chez mes parents.
-Tu peux me passer ton chargeur s’il te plait ?
-Okay, si on arrive à la maison tu me rappelles.
Je me lève
pour l’accompagné chez lui, c’est à deux pas de chez moi, il dit au revoir à
mon Père et à ma Mère qui sont assis à la salle à manger pour le repas, il
refuse poliment une invitation à manger en promettant que ça sera pour la
prochaine fois. Moi je suis toujours scotché à mon Téléphone, ce qui a le don
d’agacer Hermann, il me l’arrache des mains, et d’un ton menaçant me dit :
-Si tu continues avec tes sms là, je vais jeter ton téléphone, c’est quoi ?
-Pardon ! Je vais envoyer un dernier sms à Habib, lui-même il m’a dit que ses sms sont finis, je vais lui dire au revoir, pardon !
Mon ton suppliant à raison de mon tortionnaire qui accepte de mettre fin à mon supplice en me rendant mon téléphone. Je le prends frénétiquement, et compose mon dernier message.
Pour prouver ma bonne foi à Hermann qui me regarde exaspéré, hochant la tête, avec les bras croisés et le pied battant la mesure de son impatience, je décide de laisser mon téléphone à la maison avant de l’accompagner chez lui.
On chemine ensemble, et je reste silencieux. Hermann se tourne vers moi, et dit :
-Tu pense à ton Habib là encore, tu lui trouves quoi
même ?
Cette question me parait la plus stupide de toute la terre. Mais Habib, n’importe qui lui trouverait absolument tout.
-Il est drôle, il est intelligent, il est cultivé, il est beau, avec un corps de rêve, musclé et bien proportionné, il est beau, oui ça je l’ai déjà dit, il contraste avec les brutes épaisses qui lui servent d’amis, il a une telle ouverture d’esprit, qu’il est capable de voir le meilleur au-delà des apparences superficielles, dépasser les barrières du stéréotypage pour apprécier la valeur intrinsèque…
-Chiiiiiiiiii…Pardon ho, si on t’avait dit de faire analyse philosophique là, tu n’allais pas aligner plus de deux mots ici, donc faut nous laisser avec tes analyses "Habibique" là, Tchia !!!
-Hum ! C’est pas de ma faute. Mais attends on dirait que toi tu ne l’aimes pas beaucoup hein !...
-En fait je le trouve…bête, bon c’est un peu fort, mais je trouve qu’il en fait trop, l’amuseur de la galerie, le petit singe, toujours à se faire remarquer…
-Mais c’est pour mettre de l’ambiance.
-Oui je sais, mais y’a des moments où il exagère, souviens toi de la blague qu’il m’a faite l’année dernière là…
- Ha oui, ton Poisson d’Avril là, c’est sûr je n’aurais pas aimé être à ta place, ha ha ha !!Wouuuu, Seigneur !...
-Tu vois, c’est comme ça tu t’es moqué de moi, et pas seulement toi… Je me demande ce qu’il m’a réservé pour demain, mais cette fois je l’attends de pied ferme.
-Je suis sûr qu’il va se trouver une autre victime pour son Poisson d’Avril de demain, t’inquiètes…
-Hum ! Je m’inquiète plutôt pour lui, il a intérêt à ne pas croiser mon chemin, ton Prince Charmant là.
-Oui c’est mon Prince Charmant, l’homme idéal, je crois que je suis vraiment amoureux.
-Mais dis lui alors, vous vous entendez bien apparemment…
-Jiih ! Et puis ça va rester sur moi, pardon je peux pas…
-Ha ben je sais pas, trouve un truc pour que tu puisse t’en sortir si ça tourne mal, mais dis lui quoi, sinon tu vas mourir de chagrin ici et puis je pourrai pas expliquer à ta Maman…
-Hooo… Toi là hein !!
Nous arrivons devant chez Hermann, on cause encore
quelques minutes, et je retourne chez moi, il y’a école demain et il commence à
se faire tard.
Sur le chemin du retour je me mets à repenser à ce que nous nous sommes dit Hermann et moi. C’est vrai qu’il a des défauts Habib, je l’idéalise peut être, mais franchement, il y’a quelque chose entre nous, plus que de la complicité ou de l’amitié. Une espèce d’alchimie sans nom, elle se manifeste particulièrement les jours où nous avons E.P.S. à l’école.
Comme si nous nous donnions rendez-vous, nous sommes toujours les deux derniers à rester dans les vestiaires pour nous changer. C’est alors qu’arrive ce que j’appelle le "spectacle ". Il me fait une espèce de strip-tease silencieux et subtile qui révèle son corps viril, ses muscles sculptés sous sa peau ébène, ses bras puissants, son torse avec des abdos parfaitement dessinés en tablette de chocolat qui font grossir mon envie de le croquer sensuellement, ses cuisses fuselées dont je voudrais que l’étreinte m’étouffe, pour que je puisse mourir de plaisir. Hummm...Habib!!
Je suis dans mon lit, je pense toujours à Habib, je
n’en peux plus, il faut que je lui dise. Mais j’y pense, demain c’est le premier
Avril, et si je lui faisais…un Poisson d’Avril, préparé à ma sauce.
Je lui enverrai un message peu avant minuit, un message ou je lui ferai une belle déclaration d’amour enflammée, puisqu’il n’a plus de message et pas d’unité il ne pourra pas répondre. Peu après minuit, je l’appelle, s’il réagi mal je lui dis simplement que c’était un Poisson d’Avril, son tout premier de la journée, et voilà mon honneur sera sauf. C’est un peu tiré par les cheveux, mais au moins je pourrai me faire une idée, et savoir à quoi m’en tenir avec lui…
Je lui enverrai un message peu avant minuit, un message ou je lui ferai une belle déclaration d’amour enflammée, puisqu’il n’a plus de message et pas d’unité il ne pourra pas répondre. Peu après minuit, je l’appelle, s’il réagi mal je lui dis simplement que c’était un Poisson d’Avril, son tout premier de la journée, et voilà mon honneur sera sauf. C’est un peu tiré par les cheveux, mais au moins je pourrai me faire une idée, et savoir à quoi m’en tenir avec lui…
Je n'en peux plus il faut que je lui dise
Il est 23h45, j’ai déjà composé mon message
sulfureux, je le lui envoie, l’émotion m’étreint la poitrine. Humm !
J’espère que je ne suis pas en train de faire une bêtise, j’avoue que j’ai un
peu peur, comment va-t-il réagir ?
Je vais me rafraîchir un peu dans la salle de bain en attendant, la chaleur m’oppresse… C’est le moment, il est 00h05, Je prends mon téléphone pour l’appeler, mais qu’est ce qui se passe ? Mon écran est tout noir, mon téléphone est éteint, c’est pas vrai, j’ai oublié de prendre le chargeur de Hermann. J’ai laissé mon téléphone ici, sinon je me serai rappelé, tout ça là à force de penser à garçon, héhi !
Je le rallume, quel soulagement, je crois que je peux appeler, je compose le numéro de Habib, vite vite, ça serait une catastrophe si je n’arrivais pas à le joindre, ça sonne cinq fois avant qu’il ne décroche. Sa voix est bizarre, il devait être en train de dormir.
Je vais me rafraîchir un peu dans la salle de bain en attendant, la chaleur m’oppresse… C’est le moment, il est 00h05, Je prends mon téléphone pour l’appeler, mais qu’est ce qui se passe ? Mon écran est tout noir, mon téléphone est éteint, c’est pas vrai, j’ai oublié de prendre le chargeur de Hermann. J’ai laissé mon téléphone ici, sinon je me serai rappelé, tout ça là à force de penser à garçon, héhi !
Je le rallume, quel soulagement, je crois que je peux appeler, je compose le numéro de Habib, vite vite, ça serait une catastrophe si je n’arrivais pas à le joindre, ça sonne cinq fois avant qu’il ne décroche. Sa voix est bizarre, il devait être en train de dormir.
-Allo !
-Oui allo Habib, c’est Alain, je te réveille on dirait...Excuse moi, t’as eu mon message ?
-Humm…quel message ??...
-Le message que j’ai envoyé là…Allo, Allo…ALLO !!!
NOOOOOONNNN !!! Mon téléphone s’est encore éteint, impossible de le rallumer, il s’éteint aussitôt. Je vais faire comment maintenant? Je suis dans un cauchemar.
Il est tard je ne peux pas aller chez Hermann pour prendre son chargeur, et encore moins appeler à une cabine, Papa et Maman me tueraient s’ils savaient que j’étais sorti à cette heure ci, un soir de semaine en plus, et je ne peux pas les déranger pour leur emprunter leur téléphone, je donnerais quoi comme prétexte ?
La catastrophe que je craignais est en train de ce produire, et je ne peux rien faire pour l’empêcher.
Je fais des prières d’une ferveur particulièrement intense avant de me mettre au lit, et d’essayer de dormir, du moins, autant que faire se peut…
C’est le matin, et d’un pas hésitant je passe l’entrée du lycée, j’ai l’impression que tous les regards sont braqués sur moi, je ne peux pas lever la tête, le chemin jusqu'à ma classe me paraît bien long aujourd’hui, il a des allures de celui qui mène jusqu'à Golgotha, et j’imagine bien le calvaire qui m’attend au bout.
Il y’a un attroupement au fond de la classe, et dès que je suis repéré en entrant, tout le monde se retourne vers moi, et je vois assis au milieu de cette horde, tel un roi parmi ses sujets, Habib avec son téléphone à la main, il leur a montré mon message.
Les regards sont teintés de mépris, de dédain, d’ironie, et au centre de cette fresque accusatrice, c’est les yeux plein de dégout de Habib qui me transperce au plus profond de mon âme. Je veux lui expliquer que c’était une plaisanterie, une blague, mais les autres ont vite fait de me faire taire. De me crier des insultes, de me lancer des objets, et de foncer sur moi, j’essaie de fuir, mais je suis bien vite rattraper, tiré violemment par le sac à dos, brutalement fauché, je perd l’équilibre et je tombe lourdement en arrière.
Je suis roué de coups, et j’entend Habib qui crie pour encourager ce lynchage, et lui même ne se retient pas de se défouler sur mon sternum…J’ai mal, mais pas autant que ça, j’ai surtout peur et je ne comprends pas tout ce déchainement, toute cette haine. La sonnerie retentit, serais je sauvé par le gong ? Mais elle n’a pas le même son que d’habitude, elle a le son de… elle ressemble à…à mon réveil.
J’ouvre les yeux, je suis dans ma chambre, je
transpire à grosses gouttes. Ce n’était qu’un rêve, un cauchemar oui, si
intense que je suis tombé du lit et tous ses coups que je recevais, c’était mes
livres tombés de ma table près de mon lit qui me les donnaient. J’avoue
que je préfère ça….
Cette fois je ne rêve plus, je suis avec Hermann, on
est tout les deux dans la cour de l’école. J’ai un mal de ventre terrible, je
ne me sens vraiment pas bien, je tiens mon classeur serré sur mon buste. Hermann,
lui aussi se tient le ventre, mais pour d’autres raisons. Il n’arrête pas de se
tordre de rire depuis que je lui ai raconté ma mésaventure, et surtout mon
cauchemar acrobatique couronné par l’attaque des livres…
-Mais tu es mauvais quoi, Hermann!
-Ha ha ha ha…Wouuuu mon ventre, je t’ai pas envoyé ma chérie, tu n’as pas dit tu aimes garçon, Ha ha ha ha…
-Hooo ! Aide-moi à retrouver Habib, pour que je tire cette histoire au clair, avant que ça ne prenne toute l’école…
-Et qu’ils viennent tous te bastonner comme un voleur qu’on a attrapé en plein marché d’Adjamé…Ha ha ha ha. A moins que ça soit tes livres qui se révoltent, attention y’en a dans ton dos…Ha HA Ha HA…
-Je n’aime pas ça hein! Cherchons le, c’est quoi ?
-Humm…wou ! Miss détective, moi je m’en vais chercher à avoir une bonne note en conduite, en étant dans ma classe avant le prof, toi tu devrais chercher ton Habib dans les vestiaires là bas, vous avez E.P.S. aujourd’hui non ?
-Voilà que tu sers à quelque chose, bon j’y vais à tout à l’heure…
-Il faut bien apprendre à courir hein, comme ça au moins tu pourras fuir si l’école te poursuit HA HA HA HA HA…
Hermann me nargue, mais j’avoue que ses répliques
sordides me font rire et me détendent un peu.
Mais la tension monte à nouveau quand je vois que Habib est bien au vestiaire, assis sur le banc en fasse des casiers. Il est torse nu avec un short noir, son tee-shirt sur le cou et le pied sur le banc, il met les lacets de ses chaussures. En m’entendant entrer, il lève les yeux, et je reconnais ceux de mon rêve, c’est sûr maintenant, j’ai ma réponse, et il ne partage pas les mêmes sentiments que moi.
Habib est bien au vestiaire
Je ne peux pas faire sortir un seul mot de ma bouche. Il se lève et s’avance vers moi, il s’arrête à quelques pas, en face de moi. Et d’un coup sec et puissant, il frappe la porte d’un casier, le bruit me faire sursauter, je suis terrorisé. Je serre le classeur que j’ai dans les mains, son regard et de plus en plus brûlant. Il me dit avec une grande colère dans la voix :
Mais la tension monte à nouveau quand je vois que Habib est bien au vestiaire, assis sur le banc en fasse des casiers. Il est torse nu avec un short noir, son tee-shirt sur le cou et le pied sur le banc, il met les lacets de ses chaussures. En m’entendant entrer, il lève les yeux, et je reconnais ceux de mon rêve, c’est sûr maintenant, j’ai ma réponse, et il ne partage pas les mêmes sentiments que moi.
Je ne peux pas faire sortir un seul mot de ma bouche. Il se lève et s’avance vers moi, il s’arrête à quelques pas, en face de moi. Et d’un coup sec et puissant, il frappe la porte d’un casier, le bruit me faire sursauter, je suis terrorisé. Je serre le classeur que j’ai dans les mains, son regard et de plus en plus brûlant. Il me dit avec une grande colère dans la voix :
-Plus jamais tu m’envoies ce genre de message là,
tes conneries là je suis pas dedans, tu as compris ?
-Mais c’est pas ce…
D’un geste de la main, qui est précurseur d’une gifle que je risque de recevoir, il me fait ravaler les mots que je m’apprêtais à prononcer…
-C’est pas parce que je m’amuse avec toi, que tu vas penser que tu peux faire tes bêtises là avec moi, tu as entendu non ?
La main « baffeuse » de tout à l’heure, devient alors la main « secoueuse » qui me tient l’épaule et me fait bouger d’avant en arrière.
Et dire que j’avais toujours rêvé qu’il pose la main sur moi, là j’étais servis. Je fini par articuler quelques phrases tremblantes.
-C’était une blague…un Poisson d’Avril… je suis désolé, pardon !…
A ces mots, son visage se détend légèrement.
-Tu es sûr que tu plaisantais ?
Je hoche la tête énergiquement pour lui montrer la force de mon "oui". La main devient alors « tapoteuse », et passe de mon épaule à ma joue, décidément elle est bien baladeuse cette main…
-Mon petit, tu es sûr de toi…
-Oui je t’assure, j’aurais juré, si Maman ne me l’avait pas interdit.
Cette petite réplique achève de le détendre et même de le faire sourire un tout petit peu.
-Donc tu plaisantais hein, même si je…
A ces mots, la fameuse main me prend par la nuque,
et m’entraine vers ses lèvres qui fondent sur ma bouche dans un baiser
langoureux et passionné, il m’embrasse vraiment, me mange les lèvres avec les
siennes. Je ferme les yeux me laissant guider dans ce monde de délices, mon
classeur me tombe des mains, je les pose sur sa poitrine et je sens son cœur
battre à rompre sa cage thoracique, il m’étreint de ses bras puissants et me
rapproche de lui pour me faire sentir sa grande virilité, et quelle virilité…ça
promet.
Il desserre légèrement son étreinte et décolle ses lèvres des miennes, j’ouvre
les yeux, mais cette fois je ne rêve pas, ou plutôt si, je vis un rêve.
-Habib ! Wahou…Je m’y attendais pas du tout, tu
m’as fait tellement peur tout l’heure…
-Poisson d’Avril, je t’ai bien eu non ?
-Ha ça, tu m’as eu, mais si tout tes Poisson d’Avril doivent finir comme ça, n’hésite pas à m’en faire tous les jours…
Poisson d'Avril, je t'ai bien eu...
kel pied! wow! bravooo!
RépondreSupprimerMerci beaucoup...
SupprimerJe commente tt a l heure je lis d abord
RépondreSupprimerhan!!!!!!!!!!!! xa alor ........ il faut que je le voie pr le croire... apres t'avoir fait sa ...il ose ...pfff lorske le desir nous pprend la tete keskon peut y faire?
RépondreSupprimerTu peux nous éclairer sur ce que tu veux dire exactement??
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