Marco et sa vie de branché à Abidjan (Episode 14)


Résumé des épidodes précedents:
Jordan, le garçon hétéro dont Marco est amoureux sécrètement, se fait poignarder par une bande de lycéens homophobes. Convaincu que c'est de sa faute et s'en voulant amèrement, Marco décide de disparaitre de la vie du jeune basketteur.
Pour l'aider à oublier son chagrin, Chouchou le meilleur ami de Marco, lui présente Hamed, beau garçon déluré qui assume complètement sa bisexualité...
Marco sous le charme de ce dernier décide d'en faire son petit ami et ce malgré le retour de Jordan au lycée après 1 mois d'hospitalisation...
 
L'homme que j'aime ...


Episode 14: L’homme que j’aime…

Mon petit ami s’appelle Hamed. 1m88 pour 76 kg. Dreadlocks. Pommettes. Sourires à croquer. Paires de fesses à tomber. Toujours en Cardigan ou veston. Parfumé jusqu’aux orteils. 45 minutes de moyenne sous la douche. Un petit miroir de poche pour voir si sa cravate est toujours bien droite ou que sa mèche rebelle tombe au bon endroit. Il est orgueilleux, vantard ne se remet que très peu en question. En le fréquentant, un peu plus, vous remarquerez que c’est un fier paresseux de la pire espèce qui oscille entre virées en boites de nuit et bars climatisés.
Il est plein de défauts. Mais il y a une seule qualité qui les surplombe tous : Il m’aime.
Et je n’ai qu’à croiser son regard au milieu de la foule pour le savoir.  Nul besoin de discours, ni de cadeaux. Il m’aime. Je le sais. Je le vois.
Ça fait 2 semaines qu’on est ensemble. Nous nous appelons chaque matin au réveil et chaque soir au coucher.
Je sais déjà l’essentiel de ses souvenirs heureux et malheureux : sa famille, ses amis, ses blessures secrètes qui se résument souvent à la mort d’un père qu’il adorait et vénérait…
Le week end qui suit. Les choses deviennent plus sérieuses ; Hamed veut me présenter à sa Mère. Ils sont supers intimes et chose étonnante et rare, elle sait qu’il est bisexuel, depuis l’âge de 15 ans. Je comprends mieux pourquoi je reste si coincé et lui aussi libéré.
Le samedi, nous devons déjeuner tous les trois. Je me présente à midi avec une bouteille de vin dans les mains prise dans la cave du quartier.
Le moins qu’on puisse dire, c’est que sa mère est très différente de Maman.
Ancien mannequin d’origine sénégalaise ayant passé pratiquement toute sa vie en Europe. Elle en a gardé l’ouverture d’esprit et un flegme très particulier. Incroyablement élégante, elle incarne les beautés surréelles dont Senghor parlait dans ses poèmes.

La mère d'Hamed...

-          Alors, c’est donc toi, le garçon qui a fait tourner la tête de Bijou !
Bijou étant le nom de caresse que Mme N’Diaye donne à son fils.
-          D’après ce qu’il m’a dit, tu es un mec exceptionnel, fait-elle quand nous passons à table. Mais bon, mon fils exagère toujours, c’est connu !
Elle allume deux cigarettes et tends une à Hamed.
-          La fumée te gène ? me demande-t-elle.
Je sens la question piège. Je fais « Non » de la tête.
-          Oui Maman, ça le gène ! rebondit Hamed en écrasant la sienne. J’évite de fumer en sa présence et je pense même arrêter.
La mère de Hamed ricane en lâchant :
-          Wouah, je vais finir par croire que tu es vraiment exceptionnel, mon cher Marc-Olivier.
Nous continuons de déjeuner dans la bonne humeur sarcastique de Mme N’Diaye qui n'hésite pas à nous parler de son nouveau petit ami de 20 ans son cadet.
      - Il est stupide mais franchement... Il a le corps d'un dieu grec! s'exclame-t-elle avec  concupiscence dans le regard.
Une fois que nous nous retrouvons seuls tous les deux à débarrasser assiettes et couverts, mon petit ami tente de me rassurer :
-          Ne t’en fais pas, elle aime bien jouer aux mères pas comme les autres.

-          C’est déjà le cas, dis-je en riant.
Hamed me prend par la taille et délicatement pose ses lèvres sur les miennes. Je ressens un émoi nouveau, comme si je suis en train de faiblir en même temps que son étreinte s’amplifie.

Je me sens faiblir...
Nous nous embrassons pendant 15 longues minutes :
-          Je t’aime…Tu le sais bébé, me murmure-t-il.

-          Oui je sais…

-          Et toi, tu m’aimes ? 
Je reste silencieux. Bien que je sois ému par ce baiser, mon esprit ne sait pas si c’est de l’amour ou juste un fort désir. Je réponds simplement :
-          Ça viendra…
Hamed affiche un sourire de reconnaissance :
-          Je ferai tout pour que ça vienne…TOUT !
A l’approche du BAC, je ne sais qui de ma Mère ou de moi est le plus angoissé. Elle prévoit de faire plus de 15 séances de prière à la maison pour que Dieu m’accorde l’examen. Heureusement qu’elle les fera sans moi vu que je pars ce soir pour la MISE AU VERT.
Qu’est-ce qu’une mise au vert ? C’est une période de 2 semaines juste avant le BAC, enfermé dans le dortoir du lycée pour révision intensive.
Elle a été instituée par Mme Le Proviseur depuis 5 années maintenant pour concurrencer les Lycées de renom comme le Lycée Sainte Marie qui par cette méthode obtient d’excellents résultats.
Mais je n’y vais pas d’un bon cœur total. Hamed avec qui j’ai l’habitude de passer le plus clair de mon temps va cruellement me manquer.
D’ailleurs à cette annonce, son visage devient sombre.
-          Qu’est-ce que je vais bien faire sans toi tout ce temps ? me demande-t-il en se recouchant sur le lit tel un gamin.

-          Voir tes amis, sortir un peu.

-          Tu sais très bien que je fréquente plus mes amis et que les virées, c’est fini !

-          Alors profites-en pour trouver une bonne Université où t’inscrire puisque tu ne veux plus retourner à New York.

-          Si je veux bien mais ce sera avec toi.
Je souris en me blottissant contre sa poitrine.
-          Ma mère me tuera…dis-je en l’enlaçant.
Nous nous embrassons longuement. Il est presque 22h, je dois rentrer préparer mes affaires pour la mise au vert.
Je fais mine de me lever mais il me retient.
Il se penche sur moi et me glisse à l’oreille :
-          J’ai envie de toi, ce soir…
Cette seule phrase suffit à m’émoustiller. Mais ma raison reprend le dessus.
-          Non bébé, dis-je sans conviction.

-          Je t’en prie. Tu vas adorer. Tu n’auras pas mal.

Il me prend pour un con celui-là.
-          Je veux qu’on le fasse après l’exam, sans stress, fais-je pour clore le sujet.

-          Ok ok, s’incline-t-il, après le BAC, on ira à Assinie, toi et moi pour un très très long week end.
Je me lève et je range mes affaires.
-          Vous serez dans des chambres individuelles ? demande-t-il curieusement.
A vrai dire, ce n’est pas si curieux. Un des défauts de Hamed, qui s’avère être de plus en plus présent, est la jalousie.
-          Non, nous serons dans un dortoir…

-          Avec les autres mecs ! Mais pourquoi tu n’as pas demandé de chambre individuelle ?

-          Ecoute Hamed, ce n’est pas le Sofitel. C’est juste un lycée !
Il me regarde sans comprendre puis m’aide à prendre mon sac.
-          Demain, je peux venir t’aider à transporter tes affaires jusqu’à l’internat ?

-          Hum, je ne sais pas trop. Je pense que ma mère et mon frère vont vouloir plutôt le faire.

-          Je comprends.
 Hamed devient triste. L’idée de mon absence commence à lui être insupportable. Je reviens vers lui et l’embrasse :
-          Juste deux semaines…Pas un jour de plus…

Juste deux semaines...Pas un jour de plus...

Le lendemain, Christelle (ma petite sœur) et moi sommes réveillés à 5heures du matin par Maman. Motif : Séance de prière générale.
A 7 heures, mes affaires sont dans le coffre, direction mon lycée.
-          Les filles et les garçons dorment dans des dortoirs séparés, j’espère…commence ma mère.

-          Eh Maman, toi aussi, c’est un homme à présent ! s’écrit mon grand frère en montant à 70 km/heure.

-          Roule doucement toi… 17 ans, tu appelles ça un homme !

-          C’est la génération DJ Arafat, maman, ils sont super précoces !

-          Eh bien, ce n’est pas DJ Machin-chose qui va élever mon fils…
Aussitôt, mes parents me laissent au grand portail du lycée, ma seconde famille prend le relais.
Chouchou semble avoir apporté toute sa garde-robe pour ces deux semaines de cloisonnement.
-          Je m’habille selon mes humeurs, j’ai donc besoin de choix, se justifie-t-il.
Yannick et Esmel sont venus nous encourager. Après tout, ils l’ont déjà eu le BAC (enfin, pour Esmel, c’est plus sûr !).
Hamed, lui, reste en retrait. Il fait la moue de ses mauvais jours. Je pense qu’il espérait qu’on soit seul.
Nous bavardons pendant une quinzaine de minutes puis nous nous résignons à les quitter.
Hamed me prend tendrement dans ses bras pour les aux revoirs.
-          Je t’aime…murmure-t-il à mon oreille.
Je sens un regard qui se pose sur moi. Il est loin et insistant. Je soulève la tête par-dessus l’épaule d’Hamed et je vois Jordan assis dans les escaliers d’une des salles de classes avec à sa droite Zeynab, sa petite amie et à sa gauche Coulibaly, son meilleur ami.
Il ne décolle pas son regard méprisant sur moi jusqu’à ce que je disparaisse derrière les murs du dortoir, suivi de Chouchou.
Regard méprisant de Jordan....

-          Je n’ai jamais vu Hamed autant amoureux. Tu sais tenir ton foyer toi ! rigole Chouchou en me tapotant l’épaule.

-          Ah oui…

-          Tu ne vas pas me dire que tu n’as rien remarqué ?
Je soupire faiblement. Chouchou me jette un regard en biais.
-          Toi, tu es entrain de me cacher des choses…dit-il.
J’évite son regard jusqu’à ce que nous atteignions nos lits.
Début des études prévues à 9 H 00.
Les journées suivantes, on travaille dur. Très dur. Nous devons tout réviser et aucun temps libre ne nous est accordé sauf les mercredis et les dimanches.

Chaque soir à la bibliothèque, Chouchou sacrifie au même rituel : causer sur facebook avec son nouveau correspondant.

-          Alors il te plait ? demande-je.

-          Je ne sais pas trop…

-          Tu discutes avec lui au moins 2 heures par jour et tu ne sais pas trop ???
Chouchou se relève du siège où il est adossé pour mieux m’expliquer :
-          Ecoute, j’ai lu dans un livre que pour qu’une relation dure, il faut que le partenaire réponde aux CRITERES D’AVALON.

-          Critère de quoi ?

-          Avalon, très cher ! Moi perso, j’en ai 7…

-          Tchié !

-          Marco, arrête de m’interrompre !

-          Pardon Tantie…continue…

-          Ok… ce qu’il faut savoir c’est que ces critères sont liés à notre personnalité et à ce qui est essentiel pour nous…

-          Donc ces critères, c’est chacun d’entre nous qui les déterminent ?

-          Tu as tout compris !

-          Et quels sont les tiens ?
Chouchou me sourit pour faire son intéressant :
-          La première des choses, il faut qu’il soit de famille respectable.

-          Par respectable, tu veux dire riche ?

-          Non je veux dire bien éduqué avec de bonnes manières, c’est indispensable…Les bêtes féroces, bien trop pour moi !

-          Ok …ensuite ?

-          Ensuite, il doit être cultivé… Un mec qui n’a lu que les trois premières pages des frasques d’Ebinto, ça ne le fait pas du tout !

-          Après ?

-          Après, il doit avoir du style et un sens certain du goût… 

-          Et c’est quoi les derniers ?

-          Ambitieux, confiance en lui, sens de l’initiative et bien sûr super mignon !

-          Hum, toi tu penses que c’est dessin animé ou bien ? Et ton correspondant, pour le moment, il répond à quels critères ?

-          Euh pour le moment, je dirais bien éduqué et cultivé…pour le reste…je le rencontre dans 10 minutes pour qu’on puisse en juger.

-          On ? sursaute-je en fronçant les sourcils. Il est interdit de sortir des locaux du lycée…
Nous nous retrouvons 10 minutes plus tard, dans un maquis à proximité de l’établissement. Pour cela, nous avons été obligé de passer par une grosse fente de la clôture dénommée par les élèves « La porte des Etoiles ».
Celui qu’on attend est en retard. Très en retard !
-          Ce n’est pas un signe de bonne éducation ça, dis-je pour embêter Chouchou.

-          Je sais ! Grommelle-t-il.
Le mec se ramène après 45 minutes de retard et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il est très loin des 7 critères d’Avalon.
John est mignon mais super négligé. Il est en tapettes, porte une chemise délavée, casquette à l’envers noir qui devait être bleu dans une autre vie. Macho dans l’âme, il parle trop fort et maitrise le Nouchi comme personne.

John, le Blackiss...

-          Donc comme ça, tu ne connais pas Abobo quoi ? demande-t-il en mettant ses pieds sur la chaise en bois.

-          Euh non, pas du tout… Et je ne sais absolument pas ce que j’irai y faire… fait Chouchou en sursautant.
Je ris sous cape. Ce rendez-vous est une vraie calamité.
-          Et dis-moi, qu’est-ce que tu fais dans la vie déjà ? demande-je pour détendre l’atmosphère.

-          Je bara au Black !

-          Tu quoi ? hoquète Chouchou.

-          Je vends les jeans Oridjidji au Black Market. Toi aussi, tu ne connais pas babi ou bien ???
Chouchou m’envoie sur le champ un sms : « Trouve une excuse et tirons nous d’ici ! »
J’éclate de rire !
-          John, on est trop content de causer avec toi mais on doit se réveiller tôt demain, dis-je en sortant l’argent pour payer l’addition.

-          Non, vous aussi ! C’est moi qui paye ! crie-t-il avec orgueil.

Il sort de son sac à dos un paquet emballé dans du papier journal.
-          Ça c’est pour toi Chouchou.
Chouchou regarde le paquet avec inquiétude comme s’il avait peur de tomber sur un serpent. Mais ses yeux s’écarquillent de surprise lorsqu’il voit qu’il s’agit d’un bien beau tee-shirt blanc..
-          Comme t’es un choco, je t’ai envoyé un polo fashion, c’est Lacoste heinnn !
Visiblement Chouchou est touché par cette simple marque d’affection. Profondément touché.
Au moment où nous franchissons la porte des étoiles, il se retourne une dernière fois pour faire un dernier au revoir à son correspondant.
-          Alors tu vas le rappeler malgré tes critères ?
Chouchou affiche un léger sourire troublé et répond :
-          Certainement !
En route pour la chambre, je me rends compte que j’ai oublié la clé de ma valise à la bibliothèque.
J’y retourne donc. Les lumières sont éteints. Il n’y a plus personne. Enfin, je le croyais. Une petite ampoule est allumée. Quelqu’un est entrain de réviser. Sans voir qui c’est, je lance un « Bonsoir » et je me mets à la recherche de mes clés.
Mais pendant un instant très court, j’entrevois le livre que l’élève est en train de lire et là je sursaute. C’est le Recueil de poèmes de Khalil Gibran et l’élève, c’est JORDAN.
  
Jordan dans la bibliothèque...

Je récupère la clé et m’éclipse sur la pointe des pieds pour ne pas qu’il me voit.
Mais sans même lever les yeux, il dit :
-          Tu vas continuer à me fuir comme ça, encore combien de temps ?
J’arrête d’avancer. Je soupire et me retourne. Il est maintenant debout et me toise, le livre en main.
-          Réponds-moi, tu as perdu ta langue ou quoi ? demande-t-il.

-          Ecoute Jordan, je n’ai rien à te dire ! crache-je en tournant les talons.
Il se précipite vers moi et me barre le chemin :
-          J’ai pris un coup de couteau pour toi, je te signale !

-          Je ne t’ai rien demandé !

-          Marc-Olivier, tu n’es qu’un sale petit connard d’ingrat de merde!

-          Oui, c’est exactement ça ! Maintenant, casse-toi !
Jordan s’écarte enfin. Il tremble de tout son corps. Sa respiration est suffocante. Il me tend le livre.
-          Reprends le, je ne veux plus rien à voir avec toi. De toutes façon  tu n’as rien compris… tu n’as vraiment compris …
Je le regarde s’éloigner. Une vaste tristesse mêlée d’une sourde colère secouent mon cœur. Mes lèvres s’ouvrent et lâchent dans un murmure :
-          Attend, qu’est-ce que tu racontes… je n’ai pas compris quoi… !
Jordan se retourne vers moi d’un mouvement brusque :
Il me décolle du sol, me jette sur une table et pose des lèvres fiévreuses sur les miennes. Presqu’instinctivement, je l’embrasse avec tant de force et de désir que je lui mords carrément la bouche jusqu’au sang. Il ôte d’un geste violent et sans appel ma chemise. Je retire la sienne. Son buste puissant se blottit contre ma poitrine. Sa sueur perle sur tout mon corps.
-          Jordan, arrête…dis-je dans un remord de plaisir…
Je n’ai pas le temps de le répéter qu’il retire mon pantalon et baisse le sien.  Je pose des mains tremblantes sur ses fesses dures comme du roc et sens son sexe qui essaye de se frayer un passage…
Soudain, mon téléphone se met à sonner, sur l’écran s’affiche le nom « Hamed ».
Mais il est trop tard ; pour la première fois de ma vie, un homme est sur le point de me faire l’amour… et c’est l’homme que j’aime…


Sur le point de me faire l'amour...


Fin de l’épisode 14
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Vous n’êtes plus seuls !



11 commentaires:

  1. C'est vraiment très bian ce que t'écris...

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  2. AFFAIRE!!...enfin du rebondissement!!

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  3. Wi on a beau fait des calculs fondés ou non, on a beau eu mal, une chose qui nous montre a quel point nous sommes faible c'est d'être en face de celui qu'on aime.La raison disparait, on deveint comme bête, les blessures, les pleurs les humiliations font place au desir vrai, on sent son ame, son corp et son esprit soupirer des ''Je t'aime''
    Je me souviens de ce jour où j'ai pleurer de bonheur intense. j'avais la tête sur la poitrine de mon bien aimé. j'ai senti comme un frisson me traversé le corp, j'étais inondé de joie indescriptible, et mes larmes ont ruissélées de mon visage pour atteindre sa poitrine , j'ai compris que c'est tout mon être qui se donnait sans restriction à l'amour, j'ai connu la vrai joie, le vrai bonheur, celui d'aimer
    Ce moment là demeure en moi comme le plus beau de toute ma vie.
    Malgré les milliers de kilomètres qui nous séparent je continue de t'aimer comme ce jour là

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  4. Waouh! J'aime trop ce Chouchou, il a ce côté langue vipérine que j'adore. Marco est trop prude, comme tous ces bien éduqués (j'en fait partie, hélas!...Lol)... Mais alors le coup du Jordan (un peu prévisible, mais on m'a dit c'est assumé, donc j'assume aussi :-)très bien amené... Comme quoi le coeur peut avoir ses raisons qui vont échapper aux désirs, ou alors à l'affection vraie. Question à deux balles: qui de Hamed ou de Jordan le héros aime-t-il? Pour sûr, un est désiré, l'autre est aimé. Mais l'argument serait court si l'on arguait que le premier rapport sexuel est consommé avec l'être aimé... Trop beeau! Je sens que je vais devenir "groopie." Loool
    Carlochou

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  5. Oui on pourrait aller très loin dans la psychologie des gars avec ce trio amoureux...Mais bon...Le cadre ne s'y prête pas...On va essayer de manier les clichés sans paraitre trop ridicule... :-)

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  6. C'est une scène très intéressante, mais franchement je trouve que Marco une pét**se sur ce coup là,Comment à t'il pu faire ça à Hamed,ça sera le deuxième coup de couteau dans le dos de la série...Et j'ai l'impression que c'est trop facile,l'homme de nos fantasmes qui nous prend comme ça, dans la biblio, sans crier garde (et sans préservatif)...hummm ça ressemble plus à un rêve ça.Bref on attend la suite, et je verrai bien si je continue à l'aimé ce Marco.
    Fall K.

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  7. J'ai lu et relu les 14 épisodes au moins 5 fois. C'est trop bien. Carlochou trouve que ça fait cliché, mais c'est ça ki rend ça adorable, familier. J'adore. Ce serait génial d'avoir une histoire aussi pour des filles. Oups! J'avoue. je suis un go. Et alors? ça ne m'empêche pas d'apprécier. Merci pour ce que vous faites et vivement la suite!
    A M

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  8. Ahhhh une fille parmi nous!!! Abandonnons le navire!!!! lloool! Je rigole! Oui ca fait plaisir kune fille nous lise!

    Une histoire pour fille...hem hem...peut être celle de Lily avec des épisodes spéciaux... On y pense...on y pense... bisous!!!

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  9. bonsoir a vous tous chers lecteurs,je suis un jeune camerounais faisant des etudes aux Niger et vraiment je tiens a remercier ce groupe avec cette belle histoire qui montre ce que nous vivons en Afrique et je me reconnais un peu dans le personnage de Marco et les autres personnages sont extra. on attend la suite

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  10. bon arivé o club povr marco.ah wi c xa la vie.on es souven pri a sn propr jeu

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